Accueil > Ressources > Métiers > Quels sont les débouchés après une formation d’architecte d’intérieur ?
Vous êtes sur le point de vous lancer dans une formation d’architecte d’intérieur et avez pris le temps de bien organiser votre reconversion. À ce stade, votre questionnement concerne l’après formation : quelle voie allez-vous prendre ? Souhaitez-vous travailler au sein d’une structure ou bien vous mettre à votre compte ?
Avantages et inconvénients du salariat ou de l’indépendance, structures qui accueillent, bons réflexes à adopter à son compte… Voici un tour d’horizon sur les débouchés après une formation d’architecte d’intérieur.
Le métier d’architecte d’intérieur s’exerce en poste salarié ou à son compte, avec la possibilité d’avoir un statut « freelance » dans un premier temps. L’un et l’autre ont des avantages et des inconvénients et vous devez peser le pour et le contre. Voici quelques points qui pourraient vous aider dans votre décision.
Se former à l’architecture d’intérieur en vue d’intégrer un poste salarié est la voie la plus « confortable »… si tant que vous soyez recruté !
Pour les avantages, il y a bien sûr l’aspect matériel : vous disposez d’un contrat qui vous garantit un salaire mensuel et les avantages sociaux d’un salarié. On vous mettra à disposition les logiciels d’architecture que vous aurez manipulés durant votre formation, sans bien sûr que vous ayez besoin de licences.
Puisque vous êtes recruté sans expérience, la structure est a priori consciente de devoir vous accompagner dans vos premiers projets. Vous intégrez une équipe d’architectes d’intérieur professionnels qui pourra compléter votre formation. Vous monterez rapidement en compétences et gagnerez en autonomie.
Mais la condition, c’est d’obtenir un poste ! L’architecture d’intérieur étant en tension, nombreux sont les architectes d’intérieur qui postulent aux offres d’emploi disponibles sur le marché. Tout juste sorti de formation, il faudra peut-être être patient avant de décrocher des entretiens d’embauche.
Autre inconvénient possible, conditionné par la taille de la structure qui vous accueille : la répétition des missions homogènes selon le rôle qu’on vous donne.
Pour résumé, confort et montées en compétences pour les avantages, concurrence sur les postes et répétitions possibles des missions pour les inconvénients.
Si vous êtes sur le point d’intégrer une formation d’architecture d’intérieur pour vous « mettre en freelance », vous devez considérer également avantages et inconvénients.
Côté avantages, on pense forcément à la liberté d’entreprendre : organiser votre quotidien comme vous l’entendez, travailler avec la ligne créative qui vous ressemble et mener des projets qui vous correspondent le plus.
Le statut de micro-entrepreneur peut par ailleurs vous offrir une rémunération plus attractive qu’un architecte d’intérieur junior… À la condition d’obtenir des clients !
Côté inconvénients, ou risques pourrions-nous dire, on retrouve le besoin de se faire connaître ou d’avoir un réseau, l’instabilité d’une activité qui débute et les premiers frais à considérer (logiciels, matériels de bureaux et de dessins…). Le fait de travailler seul peut aussi être source d’inquiétude et d’ennui selon votre personnalité.
Pour résumé, l’activité d’architecte d’intérieur freelance est une belle opportunité pour qui sait (et peut) la saisir. Mais c’est un choix plus risqué !
Vous pencheriez davantage pour le salariat, voici où vous pourriez intégrer un poste d’architecte d’intérieur.
Le plus classique, l’agence d’architecture, plus communément appelée « cabinet d’architectes ». Vous travaillerez sous la gouverne d’architectes diplômés d’état dans des projets en neuf ou en rénovation. Selon les spécificités du cabinet, vous pourriez même être amené à travailler dans la restauration du patrimoine ancien.
Votre rôle sera de seconder les architectes dans l’aspect intérieur des projets, aussi bien sur la décoration que sur le choix d’aménagement des espaces.
Vous pourriez aussi intégrer un bureau d’études spécialisé dans l’architecture, aux côtés d’ingénieurs et de techniciens de la construction. À ce titre, vous serez sollicité pour compléter le travail réalisé par des projections via des plans 2D ou 3D, réaliser l’aménagement intérieur des projets et veiller à ce que l’esthétique soit au rendez-vous de la conformité architecturale.
Autre possibilité, intégrer un studio de design d’intérieur. Entouré de confrères ou consœurs, vos missions seront spécifiques à l’architecture d’intérieur et consisteront à dessiner, représenter graphiquement, meubler et décorer les espaces des projets que l’on vous confie.
Chaque structure a son mode opératoire et sa typologie de projets, restera post formation à vous saisir des opportunités qui s’offriront à vous ! L’expérience dans l’une ou l’autre vous fera prendre le recul nécessaire pour connaître le poste qui est « fait pour vous ».
Vous envisagez plus le statut d’architecte d’intérieur indépendant, voici les premiers réflexes à adopter au sortir de votre formation.
Avant tout, vous ne devez pas faire l’impasse de la dimension juridique de votre activité. Le choix de votre statut conditionnera vos possibilités de rémunération, de protection et d’envergure de projets.
Vous pouvez choisir le statut de la microentreprise (freelance) ou bien celui de l’EURL, soit la SARL à associé unique.
Le premier offre un confort administratif : la facilité d’ouverture du statut et une déclaration de revenus simplifiée, le tout avec une fiscalité moins « lourde ». Toutefois, les assurances, le matériel et les logiciels nécessaires pour votre activité seront à votre charge, pas de possibilité de les passer en frais d’entreprise. Le second est plus opportun si vous avez de l’ambition : un CA non plafonné, la récupération de la TVA, la possibilité d’optimiser vos charges et vos indemnités kilométriques, des projets de plus grande envergure et une image plus « sérieuse » auprès de vos futurs clients. En contrepartie, plus d’administratif, des obligations légales et une fiscalité à étudier de près !
Bien que la formation d’architecture d’intérieur vous ait offert un bel aperçu des logiciels, il se peut que vous ayez besoin de parfaire votre pratique. Il vous faudra certainement passer quelques heures sur des tutos pour mieux maîtriser les fonctionnalités des outils. Heureusement, il existe de nombreuses ressources en ligne pour vous éviter des frais de formation supplémentaires.
Pour vous faire une idée et pour des formations plus complètes, consultez la liste de formations aux logiciels d’architecture que nous proposons.
Retenez que vous devrez trouver l’équilibre entre les premiers clients à dénicher et le temps nécessaire pour vous assurer de pouvoir répondre à tous leurs besoins.
Par crainte que cela coûte trop cher ou de ne pas avoir les compétences pour l’assumer, vous pourriez passer à côté d’un élément important au démarrage de votre activité : la communication.
Or, pour vous faire connaître et faire connaître vos prestations, pour développer votre visibilité et obtenir vos premiers clients, vous ne pourrez pas vous en passer !
Au choix, vous tentez de faire par vous-même via des plateformes spécialisées dans la création de site, vous alimentez au choix un compte Instagram et Pinterest de vos moodboards et projets (mêmes factices). Ou bien vous vous faites accompagner, un investissement au départ qui peut s’avérer rentable ensuite.
Selon où vous vous trouvez géographiquement, la communication pourrait ne pas suffire pour vous faire connaître. Comme pour d’autres prestations de service, le réseautage est un levier de développement de clientèles.
Participer à des tables rondes autour de l’architecture et du bâtiment, intégrer des réseaux d’entrepreneurs, contribuer à des projets publics ou associatifs… Autant de réflexes « sociaux » qui pourraient vous permettre de rencontrer du « beau monde » et qui sait… pourquoi pas de futurs clients !
N’ayez pas de crainte en particulier concernant les débouchés suite à votre formation d’architecte d’intérieur. En poste ou à votre compte, vous devriez « vous en sortir » ! Le métier d’architecte d’intérieur est toujours en vogue, malgré le recul de l’immobilier et de l’aménagement intérieur cette dernière année.
Aujourd’hui, les taux d’emprunt se stabilisent voire diminuent, la loi évolue et notamment sur les passoires thermiques : les travaux de rénovation ont encore de beaux jours devant eux ! Foncez si vous êtes prêt à vous former.
Convaincu de devenir architecte d’intérieur ? Si vous n’avez pas encore identifié l’organisme et la formation pour vous lancer, nous avons peut-être notre rôle à jouer.
L’École Française du Bâtiment (EFB) forme aux métiers de l’architecture et de la décoration d’intérieur à Nice. Des intervenants expérimentés (passés par des postes salariés ou indépendants), des formations complètes, théoriques et pratiques, certifiées et finançables… Contactez-nous pour en savoir plus !